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----  Aussois ,  septembre  2003  ----

 

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M. 9 La Roche Moutche en "hivernale"  -  2700 m   (déniv+ 1050 m)
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Le circuitJ'oublie ce matin ma mémoire électronique dans la chambre, c'est donc à partir de ma mémoire biologique qu'il me faut relater cette journée.Les capes sont de rigueur dès le départ - Entre le Droset et le 1er barrage

Départ du car à 8h pétantes.
8h15, on est en marche, le car nous ayant déposé à 1750 m. Il a plu toute la nuit et ça continue, les ponchos sont de rigueur dès le départ. Au Plan d'Aval, on attaque la vraie grimpette. 9h35 au Col du Barbier (à la jonction à 2287 m). Un sacré raidillon, bonjour les "pneus lisses"
Un peu plus loin, on pique à droite en hors piste.
10h, vers 2400, la pluie se transforme en neige fondue ; je mets une couche de plus (gore-tex + cape). Une demi-heure plus tard c'est de la vraie neige, et les pieds, déjà mouillés, commencent à être au frais.En haut de la Roche Moutche, on n'a jamais froid par les mollets que je dis moi Au pied de la Roche Moutche, on croirait avancer sur un glacier. Bonjour mes pneus lisses dans la neige et les raidillons.
11h30, 2700 m, au sommet1 de la Roche Moutche, dans 10 cm de fraîche. Ça n'empêche pas Michel, qui a dû avoir chaud à la montée, de nous faire un stript. Même pas le temps de grignoter une cuisse de poulet car on redescend sans tarder, fait trop froid. Dire que le Râteau est là, à 900 m à côté de nous et qu'on n'y voit rien ! La technique du talon pointé dans la descente, très efficace, sauf sur les myrtilles. Z'auraient pu nous prévenir de prendre les crampons. A nouveau dans un petit pierrier mais c'est pour en contourner un gros.
Une heure moins dix, il est plus que temps de se restaurer12h45, Yves nous amène sur un lieu idéal pour le repas froid (j'ai dit "froid" ?, ça m'a échappé) ; des bonnes grosses pierres plates pour se mettre les pieds et les fesses hors neige, du moins pour ceux à qui il reste encore quelques réflexes. Moi, je casse-croûte bien au sec sous mon igloo-cape, mais personne ne semble suivre mon exemple. Nadine ayant les chaussures qui prennent l'eau, Claude pense (tout haut) que ça lui coûterait moins cher de changer de femme.
Même pas le temps de lécher le papier alu, car pour ceux qui sont debout ça leur dégouline le long de l'arête dorsale, et nous repartons au bout de 20 mn, toujours sous la neige qui n'arrête pas.
Yves nous fait faire un grand détour, paraît-il pour voir des chamois (?), puis il nous fait une démo de descente en trace directe qu'il termine... sur le cul. On récupère bientôt le GR5, puis la descente sur le Plan d'Amont. Vers 2300 on retrouve la pluie ; je préférais la neige ! On se dit que cette descente de ravine serait chouette sous le soleil. Enfin le Plan d'Amont ; du presque plat jusqu'au Belvédère du Plan d'Aval, A table le soir - Guy, Dominique, Michelpuis descente jusqu'à la CCAS.
On y arrive à 15h30, en même temps que quelques uns qui, trop épuisés ou trop gelés pour faire du rabe, ont préféré terminer avec le car, revenu les chercher.

Maintenant, faut faire tout sécher ! Et la pluie est toujours là.
Vu la journée éprouvante - c'était pratiquement une hivernale - la soirée sera du vite au dodo.

1) En réalité, le vrai sommet 2701 m - 1 m plus haut - était à 80 m sur notre gauche en arrivant, mais qu'aurait-on vu de plus ?!
Une photo de la Roche Moutche prise du Râteau 3 jours plus tard et un zoom sur la carte permettent de mieux comprendre ce qu'on a fait dans la purée de pois. Vraiment impressionnant. Je me demande d'ailleurs si le manque total de visi ne fut pas une bonne chose pour les âmes sensibles.

 

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