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----  Aussois ,  septembre  2003  ----

 

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J. 11 Le tour de Lanserlia  -  2909 m   (déniv+ 1000 m)       
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Le circuitCe matin ça devient sérieux : départ du car à 7h30. L'isotherme 0° étant prévu à 2700, je démarre en pantalon. Juste pour aujourd'hui, Gilles remplace Jean-Marie.

8h20, le car nous dépose au parking de Bellecombe - 2307 m - et nous prenons le GR5. A la ravine du Piou, on part en hors piste. Passons devant quelques dolines (effondrement de terrain qui produit un cratère souvent rempli d'eau). La pause au Col de Lanserlia, ça souffleÇa souffle et on ne sentira pas le renfermé.
9h30, le parking est déjà 300 m sous nos pieds.
10h au Col de Lanserlia, 2774 m.  
10h30, 2790 m, une Anémone printanière (oui, j'ai bien dit Les 2e et 3e lacs de Lanserlia - àD : la Pointe du Grand Vallon"printanière", et on est en septembre !).
Les 3 lacs de Lanserlia, très jolis.
10h40, 2835 m, dernière pause avant le col et le sommet.
10h50, un petit col qui surplombe le Plan du Lac et le parking.

Au sommet de la Pointe de Lanserlia - Daniel, Danièle, Claude, Jean-Pierre

11h au sommet de la Pointe de Lanserlia. C'est la séance photo. Ça mitraille à tout va et c'est la bagarre car on se gène l'un l'autre. On est quand même 27 là haut. Pourtant, malgré la belle vue, on est tous pressé de redescendre. Le vent glacial qui souffle doit y être pour quelque chose.
Oh les vilains, y m'font des misères, y m'ont piqué mon bâton. Mais je trouve le coupable au cours de la descente et lui accorde Le pique-nique au soleil et à l'abri du ventmiséricorde.

11h30, 2724 m,  pause casse-croûte à l'abri du vent et au soleil.
« Oh, put... de bord.. ! », c'est Danièle qui dit ça je ne sais plus pourquoi. On en est outré, et je le rapporte.
« Attention, tout schuss ! » crie Claude en pleine ligne de pente
12h20, on était bien pour démarrer la sieste, mais Yves nous propose d'y aller, on trouvera mieux dit-il. Claude voulait du pierrier, et bien en voilà un, et un beau.
12h36, halte observation chamois au-dessus de nous. La sieste face au Grand Roc Noir, on attend qu'il se découvre
 
12h50, 2560 m, Yves nous offre la pause sieste sur l'herbe, plus confortable que dans le pierrier. Pas facile de dormir avec tous ces bavards. En plus, le Grand Roc Noir fait suspense ; se découvrira-t-il ? Il aura eu du succès auprès des photographes
 
13h25, finie la super sieste sous le Grand Roc Noir, on se remet en marche. Une dernière descente, puis c'est un long sentier balcon au-dessus du Vallon de la Rocheure et Les chevaux du Lac du Lait sont très affamés - Nicole, Denise, Jean-Pierrejusqu'au Refuge du Plan du Lac.
15h, après un bon vin chaud - qui faisait moult tasses, hips ! - on repart vers la falaise du Doron de Termignon. Séquence "équine", tout le monde est entouré par les chevaux affamés. Y en a même un qui veut absolument manger la manche de ma veste.
En longeant les falaises qui surplombent le Doron, 2 hardes de chamois en contrebas. Le canyon est vraiment impressionnant. Revenons ensuite sur le plateau et descendons vers le car où Bruno nous attend. Il est 16h40.

Grosse discussion au sujet de la dénivelée qu'on aurait faite. Mon altimètre donne 1550 m ce qui paraît énorme et peu probable. Christian, lui, a 1300 m, ce serait plus juste. En fait, même en décortiquant à fond le circuit sur la carte, je n'arrive pas à dépasser les 1000 m, et encore. On aurait donc eu tous les deux un problème de cumul à l'altimètre.

Au dîner : taboulet, poulet basquaise et tomates farcies.
En soirée : projection sur les bouquetins.

 

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